Le principe de la visée reflex est simple : ce que vous voyez dans le viseur sera exactement ce que vous aurez sur la photo. Contrairement aux compacts et bridges qui vous retranscrivent une image numérique sur l’écran de visualisation.

Avec un reflex, vous avez non seulement une meilleure maîtrise du format de la photo, mais vous bénéficiez en plus de nombreux réglages pour vous permettre d’affiner le rendu final. Bien évidemment, un temps d’apprentissage est nécessaire pour maîtriser tous les paramètres.

L’appareil photo hybride a l’allure d’un reflex, mais n’en est pas un. Composé d’un boîtier avec objectifs interchangeables, et souvent d’une palanquée de réglages sur la sensibilité et la vitesse d’obturation, il est difficilement reconnaissable d’un vrai reflex.

Mais à l’intérieur du boîtier, il ne possède pas de visée reflex et se contente du rendu numérique de n’importe quel appareil photo compact.

Vous hésitez encore sur le type d’appareil adapté à vos besoins ? Consultez notre guide d’achat complet : Quel appareil photo choisir ?

Si le reflex vous permet d’obtenir des photos au rendu pro, il n’est pas forcément efficace et qualitatif pour la vidéo. En effet, même si les appareils reflex numériques du marché actuel permettent presque tous de réaliser des vidéos, sur certains modèles, cette fonction reste un gadget.

Si réaliser des vidéos vous intéresse particulièrement, attardez-vous sur les capacités annoncées par le fabricant : ce n’est pas parce qu’un appareil reflex est doué en photo, qu’il l’est forcément en vidéo !

Le principe du reflex est de pouvoir effectuer des réglages avant la prise de vue afin de s’adapter parfaitement aux conditions du moment. Tous les reflex n’offrent pas les mêmes plages de réglage en termes de vitesse d’obturation, d’ouverture… À vous de voir si vous avez besoin de paramétrages pointus, ou au contraire d’un fonctionnement facilité pour assurer votre apprentissage.

Rassurez-vous, ils comportent tous désormais un mode de prise de vue qui s’adapte automatiquement à la lumière ambiante, et même des présélections plus poussées comme le mode sport, le mode nuit, le mode paysage… Tout ceci se sélectionne depuis une molette physique sur le haut du boîtier.

Les reflex proposent deux types de capteurs : les capteurs APS-C et les capteurs plein format, aussi appelés capteurs 24x36 mm ou « full frame ».

Les capteurs APS-C sont plus petits, ce qui les rend moins encombrants, mais ils sont aussi moins sensibles à la lumière ce qui limite la qualité des prises de vue si la luminosité n’est pas parfaite. Les APS-C prennent aussi un cliché moins élargi, en largeur comme en hauteur, qu’un capteur plein format.

On note toutefois quelques différences entre les modèles. L’APS-C d’un appareil photo reflex Canon est ainsi un tout petit peu plus petit en format final qu’un APS-C de reflex Nikon, ces capteurs équipant la plupart des appareils photo reflex numériques pour débutants, ou du moins les entrées de gamme, en raison de leur faible coût.

Les capteurs 24x36, plein format, équipent quant à eux les reflex professionnels. Plus imposants en taille, les boîtiers qui en sont dotés sont forcément plus encombrants. En retour, ils offrent une captation de lumière parfaite et permettent de réaliser des photos de paysages à couper le souffle.

Notez que, dans la plupart des gammes, les objectifs full frame peuvent fonctionner sur un boîtier APS-C. Mais le résultat ne sera pas du plein format. L’inverse n’est pas toujours vrai. C’est notamment le cas chez Canon ou un objectif APS-C (baptisé EF-S chez ce fabricant) ne peut pas être monté sur un boîtier plein format. Nikon et Pentax autorisent cette monte, mais vous aurez dans la plupart des cas un effet de vignettage (lorsque la luminosité en périphérie de la photo est moins bonne qu’au centre). Il faut alors recadrer la photo, ce qui n’était peut-être pas votre intention de départ.

En bref, restez cohérent dans vos choix et privilégiez de tout avoir en APS-C, ou de tout avoir en 24x36. En effet, payer le prix d’un boîtier plein format pour utiliser des objectifs APS-C est aussi inutile que dépenser une fortune en objectifs full frame pour les utiliser sur un boîtier APS-C.

Pour compenser d’éventuels micro mouvements au moment de la prise de vue, les reflex sont équipés d’un stabilisateur qui peut être actif ou éteint en appuyant sur un bouton physique.

Cette commande se trouve directement sur les objectifs chez Canon et Nikon. La firme Pentax a quant à elle décidé de la placer directement sur le boîtier. Même chose pour les reflex Sony.

Concrètement, chez Pentax ou Sony vous ne paierez qu’une seule fois le stabilisateur, tandis que chez Canon et Nikon ce sera à chaque achat d’objectif. C’est d’ailleurs une des raisons qui font que les objectifs Pentax sont un peu moins chers.

La sensibilité d’un appareil photo se mesure en ISO. L’ISO est à adapter aux situations de prises de vue : en milieu très lumineux, un ISO faible est suffisant au risque d’avoir un rendu trop pâle avec un ISO fort, alors que dans un environnement sombre, comme en intérieur, monter l’ISO peut vous permettre d’obtenir une bonne photo même sans flash. Si vous sélectionnez un ISO trop faible au regard de la luminosité, la vitesse d’obturation sera plus lente (l’obturateur a besoin de plus de temps pour capter la lumière) et le moindre mouvement créera un flou.

Les plages les plus communes vont de 100 ISO (extérieur ensoleillé) à 800 ISO (intérieur sombre). C’est un calcul linéaire : de 100 à 800 ISO, c’est 8 fois plus de lumière qui va être captée.

En général, un appareil reflex d’entrée ou milieu de gamme peut monter jusqu’à 6 400 ISO. Mais les appareils pro peuvent afficher jusqu’à 102 400 ISO pour offrir une bonne lumière en toutes circonstances, et notamment lors de l’utilisation d’un téléobjectif puissant.

À noter toutefois que la montée en ISO augmente aussi le bruit sur l’image, soit des petits parasites qui vont être visibles si vous zoomez sur la photo.

Essentiel si vous souhaitez faire de la photo de sujets en mouvement, notamment dans le sport, le mode rafale vous permet de prendre un certain nombre d’images en un seul déclenchement. Ce sera en général de 4 à 8 clichés.

Une fois ces clichés pris, ils doivent être calculés par le reflex ce qui peut vous empêcher de prendre une nouvelle photo pendant quelques secondes. Donc si vous achetez votre appareil avec l’intention de couvrir des compétitions sportives, privilégiez un mode rafale à 8 clichés et une architecture de reflex qui permette un calcul rapide.

Bien que le principe même du réflexe soit la réalité de sa visée à l’œil, la plupart des modèles proposent aujourd’hui le liveview qui est un écran de visualisation identique à tous les APN. Une solution pratique pour faire des vidéos, ou encore si vous portez des lunettes.

L’écran du liveview vous permet aussi d’accéder aux paramétrages de l’appareil photo reflex, donc choisissez-le avec une diagonale assez grande pour que tout soit lisible.

Pour une manipulation plus aisée, optez pour une version tactile.

Les objectifs standards sont les plus communs. Lorsqu’un objectif est fourni avec le boîtier reflex, c’est généralement un 18-55 mm qui permet de faire de la photo généraliste.

Certains offrent des plages bien plus élargies, comme un 60-600 mm qui sera à la fois classique et téléobjectif, ou un 5-200 mm qui fera office de grand angle pour la macro tout en vous permettant un zoom déjà assez conséquent.

Pour saisir des instants lointains, ce sont les téléobjectifs relativement longs que vous pouvez voir le long des stades de rugby ou dans les travées de Roland Garros.

Si vous faites de la photo animalière, c’est l’idéal.

Le grand angle permet de prendre l’intégralité d’une composition même lorsque l’on a peu de recul. Ils évitent l’effet déformant « fish eye » qui donne l’aspect d’une boule de Noël à votre photo.

Les objectifs grand angle sont intéressants dans les évènements en intérieur, notamment les fêtes avec beaucoup de convives, ou encore pour faire de la photo macro sur un sujet immobile.

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(1) https://www.ecologie.gouv.fr/leconomie-circulaire